By: Larissa Yantha
THUNDER BAY – OP-ED – Conversations about racism and discrimination are not supposed to be easy. There can be a frankness to them that is easy to turn away from and file “For Later”. The paper Addressing the Cuts Left Behind, spotlights those conversations.
As racism and discrimination are occurrences that both First Nations, Métis, and Inuit (FNMI) populations, and immigrant populations experience in Canada, the case studies included in the paper illustrate what others are doing to improve relations among long-term settlers, FNMI communities and more recent immigrants. What the case studies seem to agree upon is that individuals, community organizations or services, and municipalities can organize successful anti-racism initiatives. In Brantford, it only took one art curator to organize an exhibition where FNMI and newcomer artists collaborated on projects for the purpose of exploring their shared experiences with colonization, and sharing those lessons with the broader community.
While individuals have the power to facilitate anti-racism programming, organizations and services have also made great strides in this area. The City of Saskatoon created a public awareness campaign to spread awareness about racism in their community. This led to the construction of a cultural space under a bridge. In Hamilton, an organization created a social media campaign to demonstrate what it means to be an inclusive resident in their city. This initiative and their other efforts have contributed to a reduction of hate crimes. And, a community service in London sought to address the more underlying systemic racism within their housing and rental sector by training landlords on fair rental practices. They also designed translation cards to that newcomers could communicate more effectively with their landlords.
Of course, municipalities have and should also play a key role in developing appropriate programming to address racism. The City of Vancouver, in conjunction with local Indigenous communities, created a program to encourage dialogue and education among newcomers and Indigenous peoples. Each of the case studies had some level of importance placed on dialogue, however this program’s foremost aim was to promote dialogue between newcomers and Indigenous people. They realized that there was often misinformation between newcomers and Indigenous people, and to minimize racism in the broader community, they first have to maximize understanding to promote a sense of allyship among FNMI and newcomers. Dialogue, in all of the case studies, led to a greater understanding of similarities and differences, including shared experiences with colonization, oppression, and societal exclusion.
The key take-aways of these examples can be strengthened in Northern Ontario communities. Dialogue needs to be made a priority in anti-racism programming and initiatives. Anti-racism policies need to be continuously developed and reviewed. And perhaps most importantly, programming needs to occur with participation by, and in consultation with, Indigenous peoples and others who identify as marginalized groups. The experiences of Indigenous peoples do vary from that of racialized communities, and so placing equal importance on active participation from both groups is fundamental to program success.
Ultimately, we need to be consistent in recognizing that goals for reconciliation and immigration retention should not be competing for importance and are heavily impacted by racism and discrimination. Efforts for reconciliation and immigrant retention need to occur side by side. When we fail, and when there are victims of racism, they need to be supported by their community. This, the developing of effective anti-racism programming, is a feat that we (neighbours, volunteers, employees and or policy makers) need to prioritize for the strength of northern communities.
Parlons-en : Mise en lumière de projets de lutte contre le racisme et la discrimination
Par Larissa Yantha
Les échanges sur le racisme et la discrimination ne sont pas censés être faciles. Ils peuvent être d’une franchise permettant de se fermer les yeux et de les classer dans les affaires conservées « pour plus tard ». Le document « Addressing the Cuts Left Behind » (s’occuper des oubliettes) rappelle ces échanges.
Puisque le racisme et la discrimination sont des phénomènes avec lesquels les populations des Premières Nations, des Métis et des Inuits (PNMI) ainsi que les populations immigrantes sont aux prises au Canada, les études de cas de ce document illustrent ce que d’autres font pour améliorer les relations entre les colons de longue date, les collectivités des PNMI et les immigrants plus récents. Ce sur quoi ces études de cas semblent s’accorder, c’est que les personnes, les organismes ou services communautaires et les municipalités peuvent organiser des projets antiracistes réussis. À Brantford, il aura suffi qu’un conservateur d’art organise une exposition où des artistes des FNMI et de nouveaux arrivants collaboraient pour des projets ayant pour objet d’explorer leurs expériences communes en colonisation et de partager ces leçons avec l’ensemble de la collectivité.
Si des personnes ont été en mesure de faciliter les programmes de lutte contre le racisme, des organismes et des services ont également fait de grands progrès dans ce domaine. La Ville de Saskatoon a conçu une campagne de sensibilisation du public, afin que celui-ci prenne conscience du racisme dans sa collectivité. Cela s’est traduit par la construction d’un espace culturel sous un pont. À Hamilton, un organisme a organisé une campagne de médias sociaux; il s’agissait de démontrer ce que signifie être un résidant inclusif dans cette ville. Cette initiative et leurs autres efforts ont aidé à réduire le nombre des crimes haineux. En outre, un service communautaire de London a cherché à s’attaquer au racisme systémique plus sous-jacent au sein de son secteur du logement et de la location, en enseignant à des propriétaires des pratiques de location équitables. Des cartes de traduction ont également été conçues pour que les nouveaux arrivants puissent communiquer plus efficacement avec les propriétaires.
Bien entendu, des municipalités ont joué un rôle clé dans l’élaboration de programmes adéquats pour lutter contre le racisme ou devraient également le faire. La Ville de Vancouver, en collaboration avec des collectivités autochtones locales, a créé un programme pour encourager le dialogue et l’éducation entre les nouveaux arrivants et les peuples autochtones. Chacune des études de cas accordait une certaine importance au dialogue, mais l’objectif premier de ce programme était de promouvoir le dialogue entre les nouveaux arrivants et les Autochtones. Il y a été constaté qu’il y avait souvent de la désinformation entre les nouveaux arrivants et les Autochtones, et que, pour diminuer le racisme dans la collectivité en général, ils devaient d’abord améliorer le plus possible la compréhension, afin que, entre les PNMI et les nouveaux arrivants, tous se perçoivent comme des alliés. Dans toutes les études de cas, le dialogue a permis de mieux comprendre les similitudes et les différences, y compris les expériences communes en matière de colonisation, d’oppression et d’exclusion sociale.
Les principales conclusions de ces exemples peuvent être renforcées dans les collectivités du Nord ontarien. Le dialogue doit être une priorité dans les projets de lutte contre le racisme et la programmation connexe. Des politiques sur la lutte contre le racisme doivent être continuellement élaborées et révisées. Ensuite, ce qui est peut-être le plus important, la programmation doit se faire en consultation avec les peuple autochtone et les autres personnes qui s’identifient comme des groupes marginalisés. Les expériences des peuples autochtones diffèrent de celles des collectivités racialisées, et il est donc essentiel d’accorder une importance égale à la participation active des deux groupes, en vue d’assurer la réussite du programme.
En fin de compte, nous devons être cohérents, reconnaître que les objectifs de réconciliation et de rétention des immigrations ne devraient pas être rivaux quant à l’importance et qu’ils sont fortement influencés par le racisme et la discrimination. Les efforts déployés pour la réconciliation et la conservation des immigrants doivent cheminer côte à côte. Lorsque nous échouons, et lorsqu’il y a des victimes du racisme, celles-ci doivent être soutenues par leur collectivité. L’élaboration de programmes efficaces de lutte contre le racisme est un exploit auquel nous (voisins, bénévoles, employés ou décideurs) devons accorder la priorité, afin de renforcer les collectivités du Nord.